Hérault

Prix moyen des vignes en 2022

AOP
18400 €/ha
+1% par rapport à 2021
Hors AOP
16800 €/ha
+6% par rapport à 2021

2022 est marquée à la fois par des températures élevées et précoces. Fin mai, une première vague de chaleur à plus de 30°C touche la région, puis quatre périodes de canicules en juin, juillet et début août. Des températures maximales supérieures à 30°C sont mesurées dès le 10 mai, et des pointes supérieures à 35°C sont régulièrement constatées de fin juin à début août. Alors que le débourrement était moyennement précoce, avec un retard de 7 à 10 jours sur 2021 (exceptionnellement précoce), les fortes chaleurs de mai ont entraîné une accélération spectaculaire de la phénologie de la vigne, nécessitant un travail adéquat et rapide dans les parcelles. Avec la persistance de la sécheresse et de la canicule en juillet, de nombreux symptômes d’échaudage sont apparus sur les feuilles, avec des flétrissements précoces sur les raisins directement exposés au soleil. Du fait de la faible pluviométrie pendant le cycle végétatif de la vigne, la pression de l’excoriose et du mildiou a été faible. De même, le black rot n’a pas été observé et on a constaté moins de dégâts de tordeuses ou de cryptoblabes. L’oïdium, lui, est bien présent : l’absence de pluie ne le perturbe pas vraiment et les conditions d’hygrométrie de l’air étaient suffisantes pour un développement actif. Le début des vendanges a été exceptionnellement précoce, tout début août, voire fin juillet dans les secteurs précoces, avec deux à trois semaines d’avance sur 2021. L’arrivée des pluies à partir de la mi-août, a permis d’enrayer cette tendance, en ralentissant les maturations et regonflant un peu le raisin, qui a retrouvé du jus. La succession de petits épisodes cévenols a fait basculer la vigne dans d’autres problèmes physiologiques : ralentissement des maturations, voire dilutions, pouvant aller jusqu’à des blocages de maturité, apparition de carences potassiques marquées, du fait du lessivage rapide des éléments fertilisants bloqués jusque-là par la sécheresse et entraînés rapidement au niveau des racines. Parfois abondantes (avec des cumuls pouvant dépasser 200 mm sur la période de maturation), ces pluies n’ont pas empêché le retour de la concentration fin septembre dans les secteurs tardifs… tout en favorisant le développement de moisissures sur le raisin et une altération rapide de l’état sanitaire. Bref, un pilotage des vendanges particulièrement délicat. Le volume du département est estimé à 5,25 millions d’hectolitres, soit +53,5% par rapport à 2021. Cette hausse est d’autant plus prononcée pour les vignes gelées en 2021. Les qualités sont très hétérogènes, vu les contraintes décrites plus haut. Seuls les grands techniciens viticoles relayés par une œnologie préventive et corrective peuvent revendiquer des vins de haute qualité. La mise en marché est poussive. Les grands acteurs du négoce assurent une première série de contrats à des prix corrects, en légère baisse par rapport à 2021 pour les vins de cépages IGP Oc. Les transactions sur les vins AOP ne démarrent pas vraiment et l’inquiétude est perceptible. Malgré ces prémices de crise, le marché du foncier viticole n’est pas impacté à cette heure.

Marché des vignes en 2022

Transactions
900
-2% par rapport à 2021
Surfaces
2200 ha
+1% par rapport à 2021

2,55% des surfaces
en vignes ont été vendues

 

Consultez nos sites nationaux

Consultez nos sites nationaux

Consultez nos sites nationaux

Consultez nos sites nationaux

Consultez nos sites nationaux

    Tous les champs sont requis
    Vos coordonnées
    Nom
    Prénom
    Profession (optionnel)
    Téléphone (optionnel)
    Mail
    Commune du bien concerné par votre projet
    Commune
    En soumettant ce formulaire, j'accepte que les données renseignées soient utilisées afin de me renseigner dans le cadre de mes projets fonciers. Pour plus d'informations, cliquez ici.