Mayenne

Prix moyen des terres et prés en 2024

Libres non bâtis
6380 €/ha
+3.0% par rapport à 2023
Loués non bâtis
5480 €/ha
+4.0% par rapport à 2023

Après deux exercices stables, la référence départementale progresse de nouveau sensiblement pour atteindre 6 380 euros/ha pour les terres et prés libres. Dans le nord du département, les secteurs situés dans la moitié est de la Zone d’élevage enregistrent toujours une légère augmentation de prix, principalement due à la pression foncière générée par les prix pratiqués dans l’Orne. Les prix des terres libres atteignent une fourchette haute de 7 000 euros/ha, tandis que la moyenne se situe autour de 5 000 euros/ha pour les terres occupées. On observe surtout un écart croissant entre les prix négociés sur les terres labourables et ceux des prés (désintérêt croissant pour les parcelles de prairie naturelle). Dans la moitié ouest de cette même Zone d’élevage, secteur où la pression agricole reste très forte en raison d’une disponibilité ferme et d’un foncier qualitatif, le prix des terres labourables se stabilise globalement. Le prix des terres de moyenne qualité, quant à lui, baisse légèrement mais l’écart négocié entre bonnes et mauvaises terres (libres) se creuse très fortement. Il est là aussi observé un attrait du secteur pour des exploitants des secteurs du sud de la Manche et du nord-est de l’Ille-et-Vilaine. Cette pression extra-départementale est amenée probablement à s’accentuer et à engendrer une reprise de la hausse des prix dans les années à venir. Dans la frange sud de la Zone d’élevage (secteurs d’Ernée et de Mayenne), des différentiels de prix notables sont observés, avec des références variant de 2 700 euros/ha (pour une prairie humide, inaccessible au matériel, du fait de sa topographie) à 10 000 euros/ha (Montenay, Juvigné, Saint-Hilaire-du-Maine). Pour autant la moyenne des biens libres se situe entre 3 500 et 4 500 euros/ha sur les terres non labourables et entre 6 500 et 7 000 euros/ha sur les terres labourables du secteur. La moitié sud du département fait l’objet de nombreuses demandes d’installations de jeunes avec des projets très diversifiés (vente directe, lait, porcs, cultures, petits fruits…). Cette pression sur le foncier agricole se traduit par une nouvelle hausse des prix du foncier qui s’explique désormais aussi par des montages juridiques ou sociétaires afin de contourner la réglementation sur le schéma régional des structures. Cette observation se constate sur tout le département. Les références pratiquées sur les terres labourables atteignent désormais 6 500 à 7 000 euros/ha. La nouvelle réglementation relative aux prairies naturelles (interdiction de retournement) tire en revanche les prix vers le bas sur ce profil cultural. Sur le flanc sud-est, la région d’embouche de l’Erve enregistre les plus fortes progressions départementales (+5%). Les terres libres labourables s’y négocient désormais entre 5 700 et 6 500 euros/ha, alors que les prairies sont vendues entre 4 800 et 5 300 euros/ha. On constate malheureusement, sur ces secteurs historiquement dédiés à l’élevage allaitant, une accélération de la céréalisation du foncier, couplée à des abattages de haies de plus en plus fréquents. Fort heureusement, la Safer a accompagné sur ce dernier exercice plusieurs installations en polyculture élevage, et plus particulièrement en production laitière du fait de la proximité de la laiterie BEL.

Marché des terres et prés en 2024

Transactions
1310
-9% par rapport à 2023
Surfaces
7700 ha
-15% par rapport à 2023

1,98% des surfaces
en terres et prés ont été vendues

 

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