Gers

Les aléas climatiques du printemps et de l’été (gel, grêle, orages importants et excès d’eau…) contribuent une fois de plus à une baisse des rendements de 30% en moyenne sur le département. Cette année, le rendement moyen est de 65 hl/ha alors qu’il est, sur la dernière décennie, de 90 hl/ha. L’impact sur les trésoreries des exploitations est fortement marqué. Il est à noter un afflux de biens mis sur le marché (résiliation de baux anticipée, projets de vente soudains non liés à des départs en retraite, conclusion de commodats ou prêts à usage sur des vignes…). Toutefois, la prime à l’arrachage définitif reste assez limitée à 639 ha, soit 3% du potentiel viticole gersois. Cependant, l’engouement pour les vins blancs secs, dans le secteur de la grande distribution, reste prégnant (+4% en volume et +7% en valeur). Il permet d’entretenir la foi des viticulteurs gascons dans le potentiel aromatique et économique des Côtes de Gascogne.

1,27% des surfaces
en vignes ont été vendues